Église Notre-Dame - Ouilly-le-Vicomte

à Ouilly-le-Vicomte
Horaires et services non garantis
  • C’est l’une des plus anciennes églises rurales du Pays d’Auge. Antérieure à 1066, elle comporte même des éléments plus anciens du VIIe au IXe siècle. Les différentes parties de l’église présentent une alternance d’appareils attestant de l’ancienneté de l’édifice. Les pierres sont disposées en arêtes de poisson ou taillées en petits cubes bien alignés, rappelant les constructions romaines. De grandes tuiles plates sont également disposées en lits horizontaux dans les murs du chœur, comme pour...
    C’est l’une des plus anciennes églises rurales du Pays d’Auge. Antérieure à 1066, elle comporte même des éléments plus anciens du VIIe au IXe siècle. Les différentes parties de l’église présentent une alternance d’appareils attestant de l’ancienneté de l’édifice. Les pierres sont disposées en arêtes de poisson ou taillées en petits cubes bien alignés, rappelant les constructions romaines. De grandes tuiles plates sont également disposées en lits horizontaux dans les murs du chœur, comme pour l’église de Vieux-Pont-en-Auge aussi très ancienne. Le peu d’inclinaisons des toits est aussi un indice de Haute Antiquité.

    L’entrée occidentale est précédée d’un porche en bois de la fin du XVe siècle. Ce dernier était le lieu de transition entre les mondes civil et religieux. Sous le porche, le curé pouvait informer les fidèles de la vie de la paroisse mais les notaires pouvaient tout autant intervenir pour régler des questions de droit. C’était aussi un lieu de vie où les habitants se réunissaient pour bavarder, à tel point qu’on évoque parfois les porches comme « caquetoires ».

    Le fût du clocher comme sa flèche ont une section octogonale, ce qui est rare sur les églises rurales augeronnes.

    A l’intérieur, le mobilier est particulièrement remarquable : de nombreuses pièces sont d’ailleurs inscrites au titre d’objet, comme le maître-autel en chêne richement sculpté. Les autels latéraux du XVIIIe siècle sont dédiés à Saint Joseph (au Nord) et à la Vierge pour celui situé au Sud. L’arc triomphal porte une poutre de gloire représentant le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean.

    Les bancs ont gardé leurs portes de chêne.

    La décoration du chœur date de 1904.

    Détruits à la libération du village en 1944, les vitraux sont contemporains.

    Dans le cimetière se dresse un grand if. Pour les chrétiens, cet arbre, reconnu pour sa longévité, est le symbole du lien entre le ciel et la terre : il symbolise la vie éternelle grâce à son feuillage toujours vert. On le trouve donc souvent aux abords des églises et dans les cimetières.
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