Église Saint Martin - Coquainvilliers

à Coquainvilliers
Horaires et services non garantis
  • D’après Arcisse de Caumont, l'église daterait du XIIIe siècle : la nef, avec ses murs en blocage flanqués de contreforts peu saillants et sa façade très sobre surmontée d’une simple croix offrent encore tous les caractères du style ogival primitif. La plupart des ouvertures ont été totalement changées ou remaniées dans les siècles postérieurs.

    L'église très sobre est construite selon un plan allongé terminé par un chevet plat (extrémité de l’église au fond du chœur). Une tour-clocher et la...
    D’après Arcisse de Caumont, l'église daterait du XIIIe siècle : la nef, avec ses murs en blocage flanqués de contreforts peu saillants et sa façade très sobre surmontée d’une simple croix offrent encore tous les caractères du style ogival primitif. La plupart des ouvertures ont été totalement changées ou remaniées dans les siècles postérieurs.

    L'église très sobre est construite selon un plan allongé terminé par un chevet plat (extrémité de l’église au fond du chœur). Une tour-clocher et la sacristie, tous deux rectangulaires, flanquent le mur gouttereau Sud, au niveau de la transition entre la nef et le chœur.

    A l’intérieur, le retable (partie postérieure et décorée d’un autel surmontant verticalement la table) est orné au centre d’un vaste tableau de la Trinité entouré, à gauche, d’une statue de saint Martin, patron de la paroisse, et, à droite, d’un saint Sébastien -patron secondaire de Coquainvilliers et des confréries de charité. Sur les côtés du chœur se trouvent d’ailleurs les bâtons des charitons.

    Les autels latéraux, également du XVIIIe siècle, sont dédiés à saint Joseph et à la Vierge.

    Les entraits de la poutre décorée sont ornés de rageurs.
    Au XIXe siècle, Arcisse de Caumont écrivait : « Le lutrin est en bronze, d'un bon travail; mais il a malheureusement pris la place d'un vieux pupitre en bois qui offrait un bien plus grand intérêt. (…) Il remonte au commencement du XVIe siècle, au règne de François I". Les quatre faces du pied répètent, deux par deux, les mêmes motifs d'ornementation. Sur l'une, les fleurons du centre font place à un blason qui se trouve répété sur l'un des bouts de la bâtière, ayant pour pendant l'écu de France aux trois fleurs de lis. Cet écusson, chargé de deux fasces avec un franc—quartier d'hermine, est celui de la famille de Bouquetot qui portait : de gueules à deux fasces d'or au franc-quartier d'hermine. Cette famille, en effet, n'est point étrangère à la paroisse qui nous occupe. Un Jean de Bouquetot était seigneur de Coquainvilliers et du Breuil dès 1451, suivant La Roque. La recherche faite par les Élus de Lisieux en 15140 porte la mention suivante : « Guillaume de Bonquetot , sieur du Breuil; François, sieur de Rabu , et Guillaume, sieur de Caucainvilliers, ont baillé ensemble leur généalogie et extraction de noblesse , commençant à messire Guillaume de Bonquetot chevalier, vivant en 1441. »

    Les vitraux sont contemporains.
  • Tarifs
  • Gratuit
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