Église Saint-Ouen - Courtonne-la-Meurdrac

à Courtonne-la-Meurdrac
Horaires et services non garantis
  • La plus grande partie de la construction est romane, et on peut la faire remonter au-delà du XIIe siècle. L’appareil en arête de poisson (réalisé en disposant des briques ou pierres plates inclinées à environ 45 degrés en changeant de sens à chaque strate successive de manière à donner l’aspect d’arête de poisson) et les fenêtres meurtrières très ébrasées sont les vestiges les plus anciens.

    A l’Ouest, un porche de la fin du XVe siècle précède l’entrée de l’église, lequel était le lieu de...
    La plus grande partie de la construction est romane, et on peut la faire remonter au-delà du XIIe siècle. L’appareil en arête de poisson (réalisé en disposant des briques ou pierres plates inclinées à environ 45 degrés en changeant de sens à chaque strate successive de manière à donner l’aspect d’arête de poisson) et les fenêtres meurtrières très ébrasées sont les vestiges les plus anciens.

    A l’Ouest, un porche de la fin du XVe siècle précède l’entrée de l’église, lequel était le lieu de transition entre les mondes civil et religieux. Sous le porche, le curé pouvait informer les fidèles de la vie de la paroisse mais les notaires pouvaient tout autant intervenir pour régler des questions de droit. C’était aussi un lieu de vie où les habitants se réunissaient pour bavarder, à tel point qu’on évoque parfois les porches comme « caquetoires ». Sur l’un des poteaux du porche, le charpentier a sculpté son nom en lettres gothiques et une hachette.

    L’église a ensuite été remaniée et agrandie.

    A l’intérieur, la nef et le chœur sont voûtés en merrain (bois de chêne débité en planches ou panneaux) et ont conservé un décor de rinceaux peints au pochoir, séparés par les couvre-joints colorés alternativement en bleu et en rouge.

    Le retable (partie postérieure et décorée d’un autel surmontant verticalement la table) dispose d’un très riche décor baroque, ce qui en fait un des ensembles les plus somptueux et anciens du Pays d’Auge : colonnes torses, grappes de raisin, reptiles, oiseaux, fleurs de lys… Le tableau de la Descente de Croix de Sieur de la Haye rappelle l’œuvre de l’artiste flamand Pierre Paul Rubens, à quelques différences comme la grande douceur des visages féminins et les accords de couleurs éclatantes. Les statues de saint Ouen et saint Maur occupent les niches latérales.

    Les vitraux datent de 1895 et sont le résultat de dons de paroissiens et de la fabrique.
    A l’angle Sud-Ouest du cimetière, la chambre de charité, datée du XVIe siècle, est aussi inscrite au titre des Monuments Historiques : elle était destinée aux charitons de la paroisse, lesquels assistaient les prêtres lors des cérémonies et le service des défunts. La confrérie de Courtonne-la-Meurdrac est la plus ancienne du Pays d'Auge avec celle d'Hermival-les-Vaux, citée dès 1505. Le patron principal en est saint Ouen, mais saint Maur, la Vierge Marie et saint Jean sont également honorés. Le petit édifice est construit en tuffeau.
  • Tarifs
  • Gratuit
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